Première phrase :
" C'est ce parfum diffus flottant dans la nuit, sur le jardin éclairé par la Lune, qui avait décidé Keiko à louer un appartement dans cette maison."
Page 193 :
" On voyait sur un fond couleur de peau blême deux feuilles en forme de coeur qui évoquaient effectivement des feuilles de katsura."
Synopsis de l'éditeur :
"A la mort de son mari, Keiko revient au Japon après avoir vécu plus de vingt ans en Amérique. En plein cœur de la capitale, c'est au sein d'une maison traditionnelle qu'elle choisit de louer une chambre. Dès lors, elle devient l'observatrice privilégiée des événements qui s'y déroulent, amenée à décrypter les liens complexes qui unissent les différents habitants, jusqu'au drame final dont elle est témoin. Succédant à La Fleur de l'oubli, Larmes de princesse remet en scène la plupart des protagonistes déjà présents dans le premier volet du récit, accentuant encore le caractère réaliste de cette chronique du quotidien de Tokyo. Minako Oba y exprime ses thèmes de prédilection, notamment les malentendus et préjugés culturels. À travers l'évocation de l'éternelle complexité des relations humaines, elle décrit cet indéracinable instinct de destruction, capable de générer les drames les plus violents. Le pessimiste constat qu'elle établit au terme de son œuvre est sans appel : prétendre échapper à son histoire familiale est illusoire."