J'étais comme étiolée lorsqu'Octobre surgit
Sous le pan de ses vent, ma latente ennemie
Mûrissait l'escarmouche, l'opprobre automnale
Quand cristalline une pluie tranchante d'Opale
Acéra mon sourire et grisa mes délires
Depuis un vent rouge volette en mon refuge
Nappant de grenat le décors subterfuge
De l'épopée de K, de ma propre satire
Enivrée de hashish de couleurs et de notes
Je ballade en son monde, mon âme dévote
Le miroir effigie de mes méditations
Devient l'Esprit, troisième ennemi au galion
Lâches moi le coeur ! Ne mirons plus l'esprit
Loges toi ailleurs que je me love en la vie
Solitude, pars, fuies, Serpentes d'autres veines
Que j'embrasse l'amour et des fous par centaines
Je suis ivre de moi et du mal hivernal
Solitude, allions nous! caressons l'idéal
Un gavroche un peu fou aux yeux brillant de rêves
Qui serait comme moi aliéné à ta sève