"Le soleil passait à travers les mailles des feuillages et l'air bruissait de chant d'oiseaux"
" La princesse et le pêcheur dessine une vietnamité aussi réèlle qu'impartageable, un pays immatériel que Minh Tran Huy imprègne d'une fausse candeur toute de retenue, qui cache une mélancolie profonde. Elle y inscrit la présence de l'ami si difficile à retrouver, parce que l'Histoire est passée par là. Ou simplement le temps. Plus violent que les contes..."
Quelqu'un qu'Actes Sud n'a pas cru bon de nommer ...
"Une épaisse veine blanche barrait le cou de la jeune femme."
Préfacé par un extrait de au Sud de la frontière, à l'ouest du soleil de Haruki Murakami, et méprisé par une de mes collègues, ce roman d'apparence niaise recelle de jolis trésors qu'il est agréable de découvrir. Toute en délicatesse il exprime les épines de la mélancolie...A chaque chapitre suit un épisode de conte qui enjolive le texte et font se ballader l'esprit d'un bout du réèl à l'autre de la vérité...
"Il décida de changer de nom et s'inventa un passé"